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29 juillet 2020
Aperçu des communiqués
Prestations de la Police cantonale en lien avec le coronavirus
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La Police cantonale active sur plusieurs fronts

La Police cantonale s’occupe depuis cinq mois de la hotline coronavirus du canton de Berne. Ses collaborateurs et collaboratrices se trouvent en première ligne aussi dans d’autres domaines de la lutte contre la pandémie, comme la gestion des ressources (achat, stockage et distribution de matériel de protection), le traçage des contacts ou la mise en œuvre des prescriptions et des plans de protection, qui changent en permanence. Elle est en outre active au sein de l’état-major de l’organe de conduite cantonal.

Par décision du Conseil-exécutif du 4 mars 2020, l’organe de conduite cantonal (OCCant) a été chargé de gérer la lutte contre la crise du coronavirus avec effet rétroactif au 28 février 2020 en raison de la situation particulière décrétée par le Conseil fédéral. L’OCCant a accompli cette mission jusqu’au 25 juin 2020 et c’est son état-major de conduite, placé sous les ordres du remplaçant du commandant de la Police cantonale bernoise (POCA), qui a assumé la responsabilité des opérations. En tant que président de la Conférence des commandants des polices cantonales de Suisse (CCPCS), le commandant de la POCA a assuré la coordination entre les différents corps de police du pays pendant cette période.

Mise en place immédiate d’une hotline pour la population

L’état-major de conduite de l’OCCant a suivi la situation sur les plans international, national et cantonal avec l’Office de la sécurité civile, du sport et des affaires militaires, rattaché lui aussi à la Direction de la sécurité, et avec les experts. Il a ainsi pu envisager différents scénarios et concevoir des mesures de précaution adaptées, puis en planifier la réalisation. Il est apparu que des structures supplémentaires devaient être activées ou mises en place tant pour informer la population que pour acheter, stocker et distribuer le matériel de protection.

Quelques heures ont suffi à la Police cantonale, le 28 février, pour mettre en service la hotline coronavirus. Celle-ci repose sur des processus de police standardisés prévus en cas d’événement majeur. Près de 24 000 appels ont été enregistrés depuis son activation il y a cinq mois. Il a fallu par ailleurs s’informer sur toute une série de sujets et adapter chaque jour la liste des questions-réponses, qui a pu dépasser les 100 pages. Les collaborateurs et collaboratrices de la Police cantonale ont dû parfois se renseigner plusieurs fois par jour auprès des offices cantonaux ou fédéraux pour être en mesure de répondre aux questions.

Achat, stockage et distribution de matériel de protection

La Police cantonale a eu fort à faire, sous la conduite de l’état-major de l’OCCant, pour acheter, stocker (sur les sites militaires du canton) et distribuer le matériel de protection au personnel médical qui en avait le plus besoin. Il lui est arrivé de mobiliser plus de 60 personnes dans la gestion des ressources, un domaine dont elle a assuré le fonctionnement avec des partenaires de la protection de la population. Les structures ordinaires ont depuis recouvré la responsabilité de ce domaine. La logistique, notamment l’entreposage, reste cependant de la compétence de la Police cantonale.

Participation au traçage des contacts

Les membres de la Police cantonale ont par ailleurs prêté main forte à la Direction de la santé, des affaires sociales et de l’intégration sur le terrain, en particulier pour le traçage des contacts, que dirige un collaborateur de la Police cantonale. « Je salue la grande réactivité du personnel de la Police cantonale, sa flexibilité face à la crise et son savoir-faire étendu, au service de la population », déclare Philippe Müller, directeur de la sécurité. « Cela montre combien ce métier est polyvalent. »

Mettre en œuvre les prescriptions et les plans de protection, une tâche complexe

Depuis des mois, la Police cantonale est fortement sollicitée dans d’autres domaines aussi. Les restrictions comme les assouplissements décidés par le Conseil fédéral l’ont obligée à multiplier les explications et les contrôles. Les forces de police se sont acquittées de cette mission bien qu’elles aient eu très peu de temps pour s’y préparer, à l’instar d’autres services cantonaux. 

Les policières et les policiers cantonaux ont pris le temps nécessaire, malgré des circonstances difficiles, pour expliquer les fermetures d’entreprise ou encore les restrictions appliquées à la vente de certains produits, aux rassemblements dans des endroits à risque ou encore aux manifestations. Certains types de criminalité et les événements sportifs ont certes nécessité temporairement moins d’interventions, mais la cybercriminalité ainsi que les fraudes de toutes sortes ont continué à mobiliser fortement la police. Il a fallu en outre affecter une bonne partie des ressources humaines au renforcement de la présence préventive. La Police cantonale a multiplié les patrouilles, qui se sont déplacées souvent à pied. Elle a parfois dû infliger des amendes. « L’objectif a toujours été de contenir l’épidémie en insistant sur le respect des consignes du Conseil fédéral », souligne le conseiller d’État Philippe Müller. La Police cantonale a également assumé de nouvelles tâches, notamment dans le domaine de la prévention sanitaire, veillant au respect des plans de protection exigés par les autorités fédérales.

Même si le comportement et la responsabilité de chacune et de chacun ont été mis en avant dans la prévention, le public et les médias ont montré un immense intérêt pour l’action de la POCA et pour son évaluation de la situation.

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