En 2019, la police cantonale bernoise a rapporté un total de 5’496 accidents de la circulation, soit 287 de moins que l’année dernière. Non seulement le nombre d'accidents avec dommages matériels a diminué (-96), mais également le nombre d'accidents dans lesquels des personnes ont été blessées (-191). Au total, 3'103 personnes ont été blessées dans des accidents sur les routes bernoises en 2019. Un chiffre qui représente 242 personnes de moins qu’en 2018. On a enregistré à la fois moins de blessés graves (-49) et moins de blessés légers (-193).
Au total, 21 personnes ont perdu la vie sur les routes bernoises, alors que 34 sont décédées en 2018 (-13). Il s’agit du chiffre le plus bas depuis l'introduction de l’actuelle statistique des accidents de la circulation routière du canton de Berne. Un autre aspect positif est que cette année, ni les enfants (-4) ni les jeunes (-2) n’ont été touchés par des accidents mortels.
Le nombre de décès en particulier dans la catégorie «mobilité douce» est nettement inférieur à celui de 2018. Parmi les 21 personnes décédées se trouvent deux piétons (-8), un cycliste (-4), un conducteur d’e-bike (-2), et trois conducteurs de vélomoteur (+1). Aucune blessure mortelle n'a été enregistrée chez les utilisateurs d’engins assimilables à des véhicules (trottinette par exemple) (-2). Une personne est décédée à la suite d'un accident impliquant un skateboard électrique (catégorie «autres», +1). Parmi les victimes se trouvent également un motocycliste (-4) et douze passagers de voitures ou d’autres véhicules à moteur (+5).
Moins d'accidents de la circulation à l’intérieur des localités
Près des deux tiers des accidents de la circulation, enregistrés par la police (3’485), se sont produits à l’intérieur des localités en 2019 (-232). Le nombre de personnes gravement (-18) ou même mortellement blessées (-15) sur ces tronçons de route a considérablement diminué. Environ un accident de la route sur cinq (1’233) s'est produit à l’extérieur des localités (-2). 778 autres accidents se sont produits sur les autoroutes (-53). La plupart des accidents enregistrés concernent des dérapages ou des pertes de maîtrise (2’183, soit 39,7 %), des collisions par l'arrière (999, soit 18,2 %) ou se sont produits en obliquant après un non-respect de la priorité
(592, soit 10,8 %).
Pour la première fois depuis l'introduction de l’actuelle statistique des accidents de la circulation routière du canton de Berne, les personnes âgées de plus de 64 ans ont causé plus d'accidents que celle âgées de 18 à 24 ans. Les 970 accidents impliquant des personnes âgées enregistrés (-3) ont été causés par un non-respect de la priorité. Les 873 accidents impliquant de jeunes adultes (-114) étaient principalement dus à un manque d'expérience de conduite.
Les causes d'accidents les plus fréquentes restent inchangées
L’année dernière, les accidents à l’intérieur des localités sont à nouveau principalement dus à un non-respect de la priorité. Les erreurs de conduite, comme rouler à gauche, couper le virage ou encore l’inattention passagère font toutefois également partie des causes les plus fréquentes. En dehors des localités, la plupart des accidents résultent du fait de ne pas adapter la vitesse ou d’une mauvaise utilisation du véhicule, comme par exemple une accélération trop rapide. Sur les autoroutes en revanche, la majorité des accidents est due à une distance insuffisante, à un manque de respect lors du changement de voie ou à une inattention passagère. Sur les 5'496 accidents enregistrés par la police, 432 conducteurs étaient sous l'influence de l'alcool (-31), 70 sous l'influence de la drogue (-3) et 63 sous l'influence de médicaments (+1).
Le point fort «mobilité douce» se poursuit en 2020
En 2019, il a de nouveau été démontré que des personnes sont blessées dans des accidents, en particulier lorsque des adeptes de la mobilité douce sont impliqués. Sur un total de 3’103 personnes blessées dans des accidents sur les routes bernoises, 1’012 accidents, soit près d'un sur trois, concernent des piétons, des utilisateurs d’engins assimilables à des véhicules, des cyclistes ou des conducteurs d’e-bike et de vélomoteur. Cela est notamment dû au fait que c'est précisément ce groupe d'usagers de la route qui est plus facilement blessé en raison de manque de protection. Il est par contre positif de constater que le nombre de blessés graves (-31) et le nombre de décès d’adeptes de la mobilité douce (-15) a diminué de manière significative.
La police cantonale bernoise poursuit, cette année encore, ses activités en lien avec son point fort «mobilité douce». L'objectif est de promouvoir le partenariat et le respect de la loi sur les routes bernoises. Ainsi, chaque individu peut contribuer à la sécurité routière générale. Les mesures préventives et répressives de la police cantonale bernoise ne se concentreront donc pas seulement sur la mobilité douce, mais sur tous les usagers de la route. Vous trouverez de plus amples informations et les principales règles de conduite sur www.police.be.ch/un-oeil-sur-tout.
(lpa)